Constat Huissier : 7 choses que les employeurs doivent savoir sur le traitement d’un grief

Recevoir un grief d’un employé peut être stressant, frustrant et douloureux. Personne n’aime avoir des employés mécontents. Mais cela pourrait être bien pire si vous le manipulez mal. Vous pourriez vous retrouver à devoir défendre une réclamation inutile auprès du Tribunal du travail, ce qui entraînera un stress et des dépenses supplémentaires.
Si vous gérez bien le grief, cela peut être évité. Vous pouvez résoudre le problème en interne sans que l’employé n’ait besoin d’aller plus loin. Voici selon les Huissier, expert en constat avant travaux et affichage permis a Colombe, 7 choses que vous devez savoir pour répondre à un grief d’un employé.
Suivez le code
Le Code de pratique sur les procédures disciplinaires et de règlement des griefs a été introduit pour aider les entreprises et les employés à résoudre les griefs sur le lieu de travail.
- La façon dont vous répondez à un grief peut affecter le niveau d’indemnisation si un employé présente une réclamation
Si la réclamation d’un employé auprès du Tribunal aboutit, mais que votre entreprise ou l’employé n’a pas respecté le Code, le niveau d’indemnisation accordé peut être affecté :
Si votre entreprise n’a pas respecté le Code de manière déraisonnable, le tribunal du travail peut augmenter la rémunération de l’employé jusqu’à 25 %.
Si l’employé n’a pas respecté le Code de manière déraisonnable, le tribunal du travail peut réduire son indemnité jusqu’à 25 %.
Tout grief doit être écrit
Un grief peut être toute préoccupation, problème ou plainte qu’un employé soulève auprès de votre entreprise. Si un grief ne peut être résolu de manière informelle, l’employé doit le signaler par écrit à un responsable (si le grief concerne son supérieur hiérarchique, le grief doit être soumis à un autre responsable).
Votre entreprise devrait organiser une réunion et enquêter sur la plainte
Si l’employé soulève un grief formel, vous devez organiser une réunion avec l’employé pour lui permettre d’expliquer son grief et comment il pense qu’il devrait être résolu.
Si la question nécessite une enquête plus approfondie, vous devez ajourner la réunion et la reprendre une fois l’enquête terminée.
Une fois la réunion terminée, votre entreprise doit communiquer rapidement votre décision par écrit, y compris les détails de toute action que vous avez l’intention de prendre pour résoudre le grief.
L’employé peut amener un compagnon
Un employé a le droit légal d’amener un compagnon (un collègue ou un représentant syndical) à une réunion de doléance. Cependant, il serait déraisonnable pour un employé d’amener quelqu’un dont la présence nuirait à la rencontre.
L’employé a un droit de recours
Votre entreprise doit informer l’employé qu’il dispose d’un droit d’appel lorsque vous communiquez votre décision. Si l’employé n’est pas satisfait du résultat, il doit faire appel par écrit, en précisant les motifs de son appel.
L’appel devrait idéalement être traité par un gestionnaire qui n’a pas été impliqué auparavant. L’employé doit être informé à l’avance de l’heure et du lieu de l’audience d’appel et peut être accompagné. Votre entreprise doit communiquer votre décision rapidement par écrit.
Vous pourrez peut-être traiter le grief en même temps qu’une procédure disciplinaire
Les employés soumettent souvent des réclamations lors de procédures disciplinaires, soit sur la procédure elle-même, soit sur les circonstances ayant conduit à l’ouverture de cette procédure.
Votre entreprise doit décider de suspendre la procédure disciplinaire pour enquêter pleinement sur le grief ou, si les problèmes sont liés, de les traiter simultanément.
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